Une crime tres malade . J’ai pris mes enfants à La Ronde il ya 2 ans . Nous nous sommes garés et sommes allés à la grille d’entrée , en passant sous le pont Jacques-Cartier . Il avait été plus de 30 ans que je n’avais pas visité La Ronde . Tout ce que je pouvais penser était les enfants:
Gilles Pimparé
Trente-cinq ans après le meurtre de deux adolescents sur le pont Jacques-Cartier, Gilles Pimparé, l’un des deux meurtriers, demandera pour la sixième fois, mercredi, d’obtenir sa libération conditionnelle.
TVA Nouvelles a rencontré la mère de Maurice Marcil, l’une des deux jeunes victimes.
Madeleine Hébert, qui habite maintenant en Europe, a accepté de parler pour la première fois.
Mme Hébert a notamment fait référence à une entrevue de Gilles Pimparé dans sa cellule de La Macaza en 2010 lors de laquelle il avait déclaré que «personne ne devait mourir, ça devait être une agression sexuelle. Nous aurions été condamnés d’agressions sexuelles et j’aurais été condamné à 10 au 14 ans de pénitencier. Personne ne devait mourir».
«Cette phrase m’a marquée, dit Madeleine Hébert. Personne ne devait mourir. Personne c’est qui, c’est un objet. Personne, ce n’est pas un individu. Ça n’a pas de personnalité. Qu’est que le mot personne veut signifier?»
Mme Hébert sera présente à l’audience de Pimparé afin que la mémoire de son fils ne soit pas oubliée. Elle lira une courte déclaration pour s’opposer à la libération de l’homme de 60 ans.
«Tant et aussi longtemps qu’il n’aura pas reconnu et assumé ses actes criminels et fait cette démarche intérieure, celle qui l’aura transformé en un être humain susceptible de réintégrer la société, je m’opposerai à sa libération.»
Gilles Pimparé peut demander une libération conditionnelle tous les deux ans. Il a échoué à ses cinq premières tentatives.
Selon les rapports d’experts, Pimparé aurait encore des déviances sexuelles et il ne reconnaîtrait pas ses délits.
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