Le casse-tête de Jocelyne Houle
Le casse-tête de Jocelyne Houle – Avril 17, 1977
Jocelyn Houle (24 ans) était un étudiant en soins infirmiers de Chicoutimi, Québec. La jeune femme ( 5’2 “, 100 lbs) a voyagé à Montréal avec un groupe de camarades pour étudier la thérapie respiratoire pendant trois semaines à l’Institut de cardiologie dans le quartier Rosemont au Montreal.
Pendant son séjour Houle vivait dans une maison d’embarquement, l’Institut Jeanne-Mance au 6675 44e avenue. Mercredi soir, le 13 Avril Houle décide de rejoindre sept de ses camarades pour une nuit sur la ville. Ils ont dîné au Barnsider qui était à 2250 rue Guy. Après le dîner, ils décident d’aller à la vieille Munich à Saint Denis et Dorchester (aujourd’hui René-Lévesque Boulé). Ils arrivent à 23h30. Ils boivent, ils dansent, ils restent jusqu’à la fermeture. Ils quittent le club ensemble vers 1h30 du matin avec l’intention de déplacer la partie dans la rue à La Calèche sur Saint Catherines, juste à l’ouest de Saint-Denis (je crois que ce fut – et est encore – La Calèche du Sexe, un club de strip toujours en existence à ce jour). Jocelyne Houle, qui se séparait du groupe avec deux hommes, n’est jamais arrivée.
Houle disparaît
Quand ils arrivent à La Calèche, les amis découvrent que Houle n’est pas là. Ils reviennent au Vieux Munich, mais Jocelyne n’y est pas non plus. Ils décident alors que Houle avait dû retourner à la maison d’embarquement. Plus tard, quand ils rentrent, Houle est pas à la maison d’embarquement. Houle est absent de ses cours à l’Institut de cardiologie jeudi et vendredi 14 et 15 Avril. Elle ne revient pas à la maison de ses parents à Chicoutimi à la fin de la semaine.
Découverte du corps
Le dimanche, Avril 17ème, le corps d’Houle est découvert environ une heure au nord de Montréal près de Saint Calixte. Elle se trouve sur une route de gravier, Rang 5 environ 8 pieds de la route couché sur le ventre dans quelques pouces d’eau. Houle se trouve à moitié nu et roué de coups sur le visage et la tête. Son sac est couché à côté d’elle.
Le premier arrivé sur les lieux à 11h00 sont P Renaud de Saint Jérôme Sûreté du Québec, et Reynald Vincent de la SQ à Rawdon. Ils sont bientôt rejoints par Raymond Girard, Victor Judd, Gilles Vachon, Fernand Yelle et Normand Vien de la Sûreté du Québec à Montréal. Yelle et Vien travaillaient tous les deux meurtres O’Brien / Fisher en 1974 et 1975 à Chateauguay.
Le coroner sur la scène est René Raymond. Le corps est emmené à Montréal et l’autopsie effectuée par Andre à Lauzon au siège SQ Parthenais. L’autopsie confirme que Houle a été battu à mort. Elle avait une fracture de la mâchoire, et de nombreuses blessures au visage causées par des «coups de pied ou de poing”. Houle avait été violée, peut-être mes plusieurs personnes. Houle portait encore une partie de ses vêtements, y compris son soutien-gorge, qui a été déchiré. Les enquêteurs concluent que Houle n’a pas été tué à l’endroit Saint Calixte, seulement jeté là.
Une analyse
L’image ci-dessus est la pleine page de la police, Allo 1 mai 1977 (il semble un peu bizarre parce que je devais épissure haut et en bas ensemble).
Dans un premier temps, la Sûreté du Québec et les médias ont porté toute leur attention sur un lien possible entre l’assassiner Houle et la mort de Louis Camirand. Il raisonnement semble être le suivant:
- Camirand a été assassiné trois semaines plus tôt.
- Les deux Camirand et Houle ont été trouvés dans les zones boisées éloignées.
- Les deux victimes ont été violées.
- Les deux victimes étaient dans leur 20s.
Pour faire un lien entre Houle et Camirand était aussi une question de commodité: les deux cas ont été affectés à la Sûreté du Québec.
Les médias ont également semblé se focaliser sur le fait que les deux victimes ont été fiancés: Tragique, mais à peine la preuve (je ne pense pas que nous courir après le “Engagement Killer”).
Quand vous pensez à elle, compte tenu de ce qui était connu à l’époque, la Sûreté du Québec a été vraiment relie les mauvais cas:
- Camirand a été trouvé presque complètement nue, Houle a été partiellement vêtu.
- Houle a été roué de coups sur le visage et la tête, Camirand ne semble pas être touché autour de la zone de la tête.
Voici la première page d’ Allo Police le 1er mai 1977:
Semble familier? Cela devrait. Il est pratiquement identique à la scène du crime de Sharron Prior. Voici Photo Police, 17 Avril, 1975
- Prior et Houle ont tous deux leurs chaussettes et des chaussures laissées sur.
- Prior et Houle sont tous deux battus sur le visage.
- Prior et Houle deux disparaissent de l’île de Montréal et sont déversés au large des eaux intérieures à Longueuil et Saint Calixte.
Enfin, l’indice du fait que la police recherchait au mauvais crime réside dans la page ci-dessus montrant l’image de Houle à côté de la photo de Camirand avec sa fiancée. L’image la Sûreté du Québec aurait dû être concentré sur est celui ci-dessous Houle de la victime “non identifiée” (en savoir plus à son sujet ici) qui a été retrouvé enveloppé dans une couverture sur le chemin du Lac à Longueuil, la rue même où le corps de Sharron Prior avait été jeté deux ans plus tôt presque à la date “non identifiée” a été trouvée (Prior a été trouvé 1ier Arvril. 1975 “non identifié “a été trouvé 2ème Avril, 1977).
Je dirais même la Sûreté du Québec aurait oublié le cas de Prior après 2 ans, car il ne faisait pas partie de leur portefeuille non résolu. Le fichier de Prior était dans le portefeuille de la police Longeueil.
Il existe des preuves même de suggérer reliant Houle à d’autres cas similaires dans la région East End de Montréal qui a eu lieu plus tard. Dans les cas de Lison Blais et Denise Bazinet, nous avons un profil des victimes à la fin de la nuit, dans la scène du club de Saint-Denis (Partying) avant de disparaître et d’être finalement retrouvé assassiné. Ceci est en fait ce que Houle faisait avec ses amis du Vieux Munich. Ainsi est-il un profil ici d’un auteur qui était à l’affût des victimes dans les bars?
Finalement, nous allons le voir – comme plus de cas sont ajoutés – Avant redevient partie de l’image, mais à ce stade précoce de l’enquête de la SQ a perdu un temps précieux en se concentrant sur les mauvais cas.
Une dernière pensée.
Saint Calixte est assez loin de Montréal. Il est le plus éloigné l’un de ces victimes ont été jetés.
Je ne peux pas tout à fait comprendre ce qui aurait amené les auteurs du centre-ville de Montréal tout au nord de Saint Calixte. Bien que je fais noter que Saint-Anne-des-Plaines est le long du chemin, la maison à la prison Archambault infâme (à l’époque, un établissement à sécurité maximale)
Il est un casse-tête.
MISE À JOUR DU DOSSIER, LE 21 AVRIL 2018
Rappelons que la nuit où elle a disparu, le 17 avril 1977, Jocelyne Houle a quitté le Vieux Munich pour se rendre à La Calèche, qui était un strip-bar sur Rue Catherines. Son corps a été retrouvé plus tard dans les bois du Range 5 à Ste-Calixte.
En septembre 1977, les restes squelettiques de deux jeunes femmes ont été retrouvés dans les bois côte à côte au lbas du rang 4 à Ste. Calixte. Ils ont ensuite été identifiés comme étant Francine Loiselle, 21 ans, et Suzanne Morrow, 18 ans, deux strip-teaseuses respectivement de Longueuil et de Laval. Le journal La Presse rapporte que la Surete du Quebec travaille sur une theorie du suicide. Le coroner a statué que les restes étaient dans les bois depuis au moins juin 1977. Si vous regardez sur une carte, Range 4 devient Range 5: